Dans la commune de Val-de-Reuil se passe quelque chose d’indigne. Une situation malheureusement vécue par beaucoup de familles et qui demeure scandaleuse.
Description des troubles du spectre de l’autisme selon la CIM-11
C’est l’histoire d’une maman qui refuse que sa fille soit inscrite dans une classe ULIS. Parce que les classes ULIS sont souvent la première étape d’un parcours de ségrégation qui chemine ensuite par les IME, les IMPRO, pour finir en ESAT.
Parce qu’un psychiatre, encore récemment, a jugé que Meïra ne possédait pas de troubles allant à l’encontre d’une scolarité ordinaire.
Pourtant l’école refuse. L’école refuse et l’inspection menace. Menace de signalement, menace sur la maman, menace sur l’enfant.
L’école ne souhaite pas accueillir Meïra en scolarité ordinaire et l’inspecteur décrète que l’absence d’AESH doit avoir pour conséquence logique que Meïra aille en ULIS. L’Éducation nationale décide donc de faire peser le poids de ses insuffisances en effectifs et en formation sur le dos d’une enfant.
La municipalité décide de soutenir les enseignants et l’école, allant même jusqu’à envoyer la police pour empêcher l’enfant d’aller dans cette école. Allant même jusqu’à inscrire l’enfant, sans informer la maman, dans une autre école. Communiquant son soutien sur Twitter, soutien accompagné de beaucoup de comptes fictifs soutenant la mairie.
Meïra est perturbée par cette situation qui aurait pu être évitée si les droits de l’enfant et de sa famille avaient été respectés.
La Neurodiversité-France soutient Meïra.
- Car nous soutenons la liberté constitutionnelle des familles de choisir le modèle d’instruction de l’enfant.
- Car nous soutenons une école pour toutes et tous, adaptée aux conditions et besoins de chaque enfant.
- Car la Neurodiversité c’est précisément reconnaître que tout le monde a le droit à une éducation adaptée et de qualité.
- Car nous dénonçons les violences institutionnelles qui s’abattent sur cette enfant et sur tant d’autres.
Nous soutenons Meïra. Nous appelons à une forte mobilisation de toutes et tous pour que Meïra puisse aller à l’école selon son choix et que les moyens soient mis en place pour une scolarité de qualité et nous demandons à ce qu’une enquête soit diligentée pour que cette situation ne se reproduise plus.