A une époque où tout se vaut, et où tout peut être dit, il est important que les convictions soient assumées et rappelées.
La Neurodiversité possède deux fondements, l’un scientifique qui repose sur les neurosciences et les découvertes qui ont été faites notamment sur le fonctionnement cérébral, l’autre social avec un mouvement profond et dynamique constitué de personnes autistes pour défendre l’accès aux droits dont celui de pouvoir exister par soi-même, avec nos différences et nos spécificités.
La neurodiversité est un mouvement qui s’est créé en adéquation avec des découvertes scientifiques et en opposition avec de fausses connaissances provenant d’une discipline éculée dont la place est désormais de siéger dans l’histoire des idées.
En effet, la psychanalyse, par son incapacité à intégrer les connaissances scientifiques, les découvertes en psychologie, a provoqué beaucoup de douleurs et de drames dans les pays où elle dispose encore d’une certaine crédibilité. C’est malheureusement le cas en France et cela continuera tant que la société n’écoutera pas ce que les personnes concernées ont à dire sur le sujet, ce que les scientifiques ont à dire sur le sujet. Par douleurs et drames, nous souhaitons évoquer les familles meurtries lorsqu’il leur fut dit que leur enfant était psychotique, à tort, lorsqu’il leur fut dit que la responsabilité était celle de la mère, incompétente dans son rôle, lorsqu’il leur fut annoncé que leur enfant ne pourrait jamais rien apprendre ni faire quoi que ce soit, lorsqu’il leur fut asséné que leur enfant était débile, que le packing était mis en avant et promu, générant une maltraitance insoutenable, le refus de délivrer des certificats médicaux pour les psychiatres d’obédience psychanalytique, certificats qui sont le seul sésame auprès des MDPH.
Les exemples sont nombreux, les témoignages également, et la douleur est immense.
La psychanalyse est une pseudo-science qui ne repose sur aucune connaissance scientifique établie.
Et les pouvoirs publics manquent de volonté pour encadrer cette pratique, voire l’interdire au regard des préjudices subis par de nombreuses familles et de nombreuses personnes autistes. La Haute Autorité de Santé s’est exprimée avec insuffisamment d’aplomb et le législateur n’a pas daigné se préoccuper avec sérieux de cette question.
Il est temps que cela change. Nous continuerons de lutter en ce sens. Il est inconcevable que cette situation perdure, et perpétue des souffrances, des incompréhensions, et laisse de nombreuses personnes dans le désarroi le plus total. Il est inacceptable qu’une pseudo-science condamne l’avenir de tant de personnes autistes.
Cela fait partie des principes de notre association, cela fait partie de notre identité !La neurodiversité France